C’est une petite entreprise familiale qui est en train de développer et pérenniser deux activités agricoles biologiques (sans faire trop de bruit) : la production maraîchère de légumes et la production d’œufs, avec une commercialisation uniquement en vente directe !
Carole et Eric : voici nos deux petits noms ! Nous sommes mariés depuis seize ans et originaires du « coin » (enfin Carole…), avec un Thomas qui a 14 ans et un Léo qui a 9 ans. Après seize années passées dans le département du Var dans le milieu de la forêt et des espaces verts, nous avons souhaité changer de vie et venir nous installer dans la région natale de Carole. Vivre ‘simplement’ à la campagne en travaillant la terre et en mangeant bien et bon (on est gourmands !). Nous avons préparé cette reconversion pendant trois ans, ce qui nous a permis de nous former, d’acquérir l’expérience nécessaire et d’évaluer au mieux l’ensemble des tenants et aboutissants de cette filière agricole en Périgord noir. Installés depuis 2016, nous cultivons 6 hectare de terres, seulement à 2 ! (on s’ennuie pas !) Nos productions légumières s’étalent sur toute l’année, en plein champ mais aussi en serres (6 abris froids pour une superficie couverte d’environ 1380 m²). Le printemps voit apparaître des fraises primeurs et l’été des framboises et des mûres. Les œufs viennent compléter nos productions maraîchères. Nous les produisons de manière ‘artisanale’ avec 3 petits poulaillers en place et 250 poulettes heureuses de vivre !
Alain et Marie , tous les deux natifs de vialard, on repris à leur manière l’exploitation familiale .
Ils cultivent leurs légumes(haricots, petits pois, radis, chou kale, cou branchu, radis, …)en plein champs ou en serre en début de saison, en appliquant une rotation des cultures, afin de ne pas appauvrir le sol et d’avoir un meilleur rendement .
Ils apportent de l’engrais organique ainsi que du fumier déshydraté, le désherbage se fait mécaniquement ou manuellement .
ils ne sont pas reconnu en bio, mais n’utilise pas de désherbant, insecticides ou fongicides à leurs cultures .
Les graines sont même bien souvent agrées en AB
les légumes sont ramassés quotidiennement au petit matin , par tous les temps afin de vous faire le bonheur de ses légumes goûteux.
Après de nombreuses années sportives (athlétisme), un bac puis un BTS électronique peu glorieux, je décide de suivre des études agricoles afin de mieux connaître le maraîchage et de pouvoir m’installer sur la ferme familiale.
J’obtiens, cette fois, avec succès un BTS « horticulture » option maraîchage à l’ESA d’Angers. Puis je pars faire un stage de 4 mois en Tunisie dont le thème est la « mécanisation du travail du sol dans les oasis ».
En 1995, je m’associe à mon père pour créer le GAEC (Groupement Agricole d’Exploitation en Commun) Ferme de Vialard en 2005, suite à l’arrêt d’activité de ce dernier, je crée l’EARL (Exploitation Agricole à Responsabilité Limitée) ferme de Vialard.
Tabac, asperges, oignons et noix étaient les cultures principales en 1995 ; tomates et salades sont progressivement apparues dans les cultures. La commercialisation de ma récolte passe par des revendeurs, des restaurateurs et des grossistes. Déçu par ce mode de vente, par le non respect des produits et des producteurs, je décide en 2004-2005 de développer la vente à la ferme (mes parents vendaient déjà les asperges de cette façon), en créant avec d’autres agriculteurs l’association la ferme de Vialard.
Mon objectif est désormais de diversifier les cultures, de produire sainement de proposer des légumes frais (les légumes sont cueillis juste avant l’ouverture de la boutique et rarement stockés en chambre froide) et de saison et de créer du lien avec les consommateurs.
Modes de cultures
Je travaille en culture dite « traditionnelle » : depuis 10 ans, je m’attache à réduire l’utilisation de produits de synthèse (engrais chimique, fongicide, insecticide et herbicide). Lorsque cela est nécessaire, je choisis des produits de lutte biologique (ces derniers sont de plus en plus répandus sur le marché du fait d’une recherche accru dans ce domaine), je m’équipe de désherbeur mécanique, je teste les nouvelles techniques (voile anti insecte par exemple). Ainsi, tous les légumes cultivés sous serres ne sont traités qu’avec des produits ou techniques acceptés en agriculture biologique (sauf cas exceptionnels).
En culture de pleins champs, seulement 3 cultures sont desherbées chimiquement : ce sont la culture des carottes, oignons (1 desherbage au semis) et asperges (desherbage après la récolte). Pour les autres cultures, aucun produit phytosanitaire de synthèse n’est nécessaire.
Quant à la fertilisation, que ce soit sous serre ou en pleins champs, je privilégie le fumier de bovins, l’engrais organique biologique et l’engrais vert : du millet pour les serres, de la vesce, de la navette, du trèfle, de la moutarde, de l’avoine…pour le plein champs
· en pleins champs : salade, pomme de terre, tomate, poivron, aubergine, asperge, oignon, échalote, carotte, poireau, haricot, topinambour, rhubarbe
Mes objectifs sont de développer la transformation de légumes, de continuer à fournir correctement la ferme de Vialard et de développer de nouvelles cultures.
Depuis 2017 je me suis associé à Arthur Galinat, jeune agriculteur du cru.
Parcours d’Arthur Galinat
Originaire du Périgord noir, Arthur Galinat a été immergé dès l’enfance dans monde agricole par ses grands-parents qui possédaient une exploitation, il y passait toutes ses vacances. C’est là qu’il a acquis un goût poussé pour la nature & l’agriculture. C’est donc naturellement qu’il s’est lancé dans des études agricoles. Au cours de son BAC PRO horticulture en alternance de 2011 à 2014, il rencontre et travaille auprès Thierry Boyer qui devient son maître de stage. Après l’obtention de son diplôme, l’envie de voir du pays l’amène jusqu’en Charente où il décide de perfectionner ses connaissances en mécanique agricole, ce qui est aussi l’une de ses passions. Arthur effectue un BTM mécanique agricole jusqu’en 2016. Fort de toutes ses connaissances, un retour aux sources se fait sentir avec la conviction de s’installer comme maraîcher. Il pouvait reprendre l’exploitation de ses grands parents mais n’ayant pas forcément de structures adaptées, il hésite, commencer à 0 avec les difficultés financières et logistiques que cela représentent n’est pas une mince affaire. Ayant travaillé avec Thierry et connaissant son envie de s’associer avec l’ambition de développer sa structure mais surtout de laisser la place à une personne, le décide enfin. Leur complémentarité est une vraie force pour se lancer et continuer de faire grandir l’E.A.R.L de Vialard, tout en gardant les mêmes finalités et objectifs qui sont de réduire la pénibilité du métier et optimiser leur travail. Au-delà de son métier, il est important pour Arthur de participer au monde agricole en s’impliquant dans des structures d’accompagnement. Il choisi le syndicat des Jeunes Agriculteurs qui, pour lui, sont un lieu d’écoute, d’ouverture et d’innovation . Arthur le dit avec engagements et convictions « même si nous ne venons pas du même endroit, nous rencontrons les mêmes problématiques d’installations, d’acquisition de terre et de travail. Être ensemble permet de ne pas se sentir isolé mais surtout de préserver et de faciliter le maintien d’une agriculture française avec passion. Et comme le dit le dicton : quand les jeunes poussent l’agriculture grandit !».
Vous l’aurez compris, Arthur Galinat est un jeune agriculteur dynamique et entier qui forme une équipe dynamique et forte avec Thierry Boyer assurant ainsi la prospérité de l’E.A.R.L de Vialard. «
Ayant repris l’exploitation familiale à Sainte-Nathalène en 1990, depuis j’y cultive un verger d’actinidia, nom de la liane qui produit des kiwis. Ce verger a été planté par mes parents en 1977 précurseurs dans cette culture sur une parcelle bien exposée ayant un terrain riche et léger.
J’ai fait le choix d’une culture raisonnée sur pelouse sans désherbant sans produits de traitement sur les arbres ni sur les fruits.
La conduite du verger comprend plusieurs phases importantes conditionnant la réussite de la récolte. Décembre à Mars est la période de la taille, elle représente une part importante du travail dans le verger. Avril est le mois clé avec la protection contre le gel où tout peut se jouer en quelques heures. Quelques nuits blanches de surveillance du thermomètre sont nécessaires pour déclencher au bon moment l’arrosage par aspersion, qui protègera les bourgeons des températures négatives par une gangue de glace. En Mai, le vent et les abeilles font la pollinisation des fleurs. Le verger est constitué d’arbres mâles et femelles produisant des fleurs à foison. Dès fin Mai apparaissent les fruits, puis ils grossissent de Juin à Octobre profitant de la chaleur, du soleil et de l’arrosage en goutte à goutte. Fin Octobre les fruits sont cueillis avant les gelées et stockés dans les locaux de la ferme. La commercialisation est réalisée en circuit court : elle débute en Novembre et se termine fin Avril. Les petits fruits transformés en jus et pétillant en association avec des pommes sont disponibles sur l’étalage de la boutique de producteurs toute l’année. Le dernier né de la gamme des boissons est la limonade de kiwis dont la première commercialisation a eu lieu début 2013. Ce fut un franc succès et le stock épuisé à la fin de l’été.
Notre ferme « GAEC du Massip » est située sur les coteaux de la commune de castelnau-Montratier, au sud du Lot dans le Quercy Blanc.
Nous produisons des fruits, des céréales, des bovins en agriculture conventionnelle et raisonnée.
Notre première production de la saison sont les cerises, en suivant nous cueillons les abricots, les pêches, les nectarines, les prunes, les melons et les raisins de table.
Nous faisons également transformer le surplus de la récolte de raisin en jus de fruit.
Après 25 ans d’allers et retours entre la Gironde et la Dordogne, je décide de m’installer dans ma région d’origine. Plusieurs années de petits boulots, d’emplois saisonniers dans le tourisme et l’agriculture, je découvre le maraîchage chez Eric Castang à Mauzens et Miremont.
En 2010, je suis embauchée à la ferme de Vialard pour la récolte des légumes. Une saison, puis deux, une bonne ambiance et de belles rencontres confirment mon projet de vie : je veux être maraîchère. Thierry Boyer me propose alors de me céder des terres en location à 2 km de Vialard pour y monter mon entreprise. J’accepte sans hésitation son « coup de pouce ». Comme il est difficile de trouver des terres en Sarladais (qui plus est quand on n’est pas du milieu agricole), sa proposition constitue alors une opportunité à ne pas laisser filer.
Après une année de préparation (et un marathon de démarches administratives !) mon projet maintenant bien ficelé, je m’installe en janvier 2013 en maraîchage biologique (la certification AB s’obtient au bout de trois ans de conversion).
Je cultive des légumes de saison en plein champ et sous tunnel sur une surface d’environ un hectare. Alors en fonction des saisons vous trouverez mes produits à la ferme de Vialard.